Biographies

David Jeanningros

 

Depuis son enfance David cultive une grande curiosité musicale. Il est particulièrement attiré par les musiques ethniques ainsi que par la fusion des genres.
Il commence la guitare en autodidacte vers 15 ans après un choc acoustique et émotionnel à l’écoute de l’album "Let there be rock" du groupe de rock légendaire AC/DC. Il crée alors Dusk, un groupe de métal atmosphérique.

En 1995, il fonde avec des amis d’enfance le groupe de pop celtique « Gwenlann » avec qui il fit 3 albums et tourna dans plusieurs pays. Cette période lui permit de découvrir la guitare acoustique et notamment  l’accord ouvert "DADGAD" aux sonorités plus ethniques.

 

 


 

Puis en 2005 il rencontre le clarinettiste Fred Miossec. Celui-ci lui propose de jouer en tant qu’accompagnateur auprès du Cercle Celtique de Rostrenen qui veut arranger son répertoire de danses bretonnes de façon swing. David tombe alors amoureux de la musique de Django Reinhardt puis de toutes les musiques des pays de l’Est.

C’est de cette collaboration et de cet amour naissant que naquît le Hot Club du Kreiz-Breizh (aujourd’hui Amari Famili). Il put avec ce groupe (qui sortit un album en 2011) développer des compositions teintées de jazz et de musiques tsiganes. C’est maintenant tout naturellement avec Naïs qu’il partage avec bonheur son «patrimoine génétique» nourri de toutes ces influences.

 

 

Gwenael Goulene

Né à Paris en 1977, il commence la musique à 10 ans au conservatoire de Saint-Nazaire. Le choix de ses premiers instruments, harpe classique et bombarde, n’est pas banal. Classique d’un côté et traditionnelle de l’autre, il jongle sans complexe entre deux facettes de sa passion, la musique. Parallèlement, il s’ouvre au métissage de la musique traditionnelle et du jazz-rock avec le Bagad de Saint-Nazaire.

En 1995, il part vivre un an à Casablanca où il découvre les musiques  du Maghreb.Il s’initie aux percussions  et monte une création harpe et oud pour le Centre Culturel Français. De retour en France, il ajoute des cordes à son arc de poly-instrumentiste en apprenant l’accordéon diatonique et la flûte traversière.

 

Dès lors, son choix professionnel ne fait plus aucun doute. La musique sera son métier ! Interprétation, composition, enseignement rythment sa vie de musicien. Après un passage dans Ortolan, ensemble professionnel de bombardes, il concrétise son goût pour les mélanges à travers de nombreux projets.

Il invite la musique bretonne à se mêler avec la musique électronique dans Shoufa (2002-2005). Il confronte sa bombarde et son accordéon aux percussions sénégalaises de Doudou N’Diaye Rose dans le Bagad Men ha Tan (depuis 1998). Il régale les amateurs de musique bretonne et gasconne et les inconditionnels du jazz grâce à son travail d’interprétation et de composition dans l’Occidentale de Fanfare (depuis 1998) et fait danser des gavottes funky au public des Trompettes du Mozambique (depuis 2007).

Plus largement, il mêle la musique à d’autres formes artistiques. Dans le spectacle Plogoff, le théâtre et la danse sont teintés des accents rock, jazz et reggae de son groupe de fest-noz  Madeo (depuis 2001). Sa musique se marie avec la poésie et l’imaginaire du conte dans la création Contlamoadonla (1999). Après l’enregistrement d’une dizaine de CD et des concerts en France et dans le monde entier, ce sont des rencontres au sein de sa propre culture qu’il souhaite explorer dans l’Auberge Bretonne.

 

 

Olivier Catteau 

 

Après avoir commencé son éducation musicale avec le piano, la guitare et l’harmonie, Olivier Catteau découvre le monde des musiques traditionnelles et se dirige alors vers l’accordéon diatonique et la clarinette. Parallèlement à l’apprentissage de divers style en autodidacte (musique bretonne, irlandaise, Québécoise, bal folk), il obtient une licence de musicologie, et étudie le Jazz au CRR de Lille.


En 2009, il perfectionne ses connaissances de la musique bulgare en travaillant pendant un an à Plovdiv (Bulgarie) avec deux grands noms de la clarinette : Nikola Iliev et Petar Voinikov. Il choisit alors de développer l’étude des musiques des balkans, et suit divers stage, notamment en Macédoine avec Erol Asimov et en Grèce avec Nikos Angousis.

Il se produit aujourd’hui dans diverses formations de musique du monde (Ormuz, Kosia Brada, Ramble Ditties) et présente ses compositions au sein du duo d’accordéon Peut-être Jeanne.

 

 

Emmeline Lovisi

 

Emmeline Lovisi est une grande voyageuse, passionnée par les cultures indiennes et nomades. Graphiste professionnelle, elle se découvre très tôt un vif intérêt pour les danses traditionnelles d’Afrique du nord, de l’Inde, d’Asie centrale et de l’Océan indien.

Sa rencontre avec les danses du Maghreb a été décisive dans sa volonté de développer une démarche artistique. À travers la pluralité et la force émotionnelle de ces répertoires, elle retrouve l’énergie puissante des danses festives et envoûtantes de son enfance :
le maloya de l’Ile de la Réunion.
Elle se forme d'abord aux danses du monde arabo-berbère avec le collectif L’Autre Danse puis suit les ateliers de Saadya Souyah et fait très rapidement ses premières scènes pour la compagnie "Danse Hadra".

 

 



Emmeline est également fascinée par les danses traditionnelles du nord-ouest de l’Inde. En 2006 elle entreprend un premier voyage en Inde à la rencontre d'une tribu nomade du Rajasthan, les Kalbélyas, afin d'apprendre leur danse. En France elle se forme auprès de Maria Robin, Sarah Avril et Simona Jovic et retourne régulièrement en Inde afin d’approfondir sa pratique de la danse Kalbélya et d'élargir son répertoire à d'autres danses traditionnelles indiennes: le Ghoomar, danse populaire du Rajasthan ainsi que le Bhangra et la Giddha, danses traditionnelles du Punjab.

En 2009 elle anime un stage d'initiation aux danses du Rajasthan et donne plusieurs représentations avec le groupe Stuveu lors du Festival de Danses Folkloriques de Damada. Depuis 2010 elle assiste et remplace régulièrement Maria Robin lors de ses cours réguliers de danse Kalbelya à Paris.C'est auprès de May Kazan, danseuse à l'approche pédagogique unique, qu' Emmeline trouve le moyen de développer un lien entre toutes ces danses : la puissance, l’énergie et la grâce que ces danses ont en commun.

 

Jacques Titley

Né de parents bourlingueurs Jacques TITLEY a grandi entre l’Angleterre et la France. Son père anglais lui a transmis sa passion pour la musique acoustique et en tout particulier le Bluegrass, style traditionnel des Etats-Unis. De l’imprégnation de l’héritage musical paternel, il fonde en 2001, avec sa petite sœur Danielle, "The Jack Danielle’s String Band". 

Tout d’abord guitariste il s’est vite découvert une passion pour la mandoline et tous les styles utilisant cet instrument. C’est ainsi qu’il a voyagé métaphoriquement grâce à la musique, du Québec à l’Italie en passant par l’Irlande, le Brésil et la Roumanie sans jamais quitter la Bretagne, le carrefour de toutes les cultures où Jacques réside actuellement. 

Son approche de la musique bretonne s’est faite grâce à sa rencontre avec Erik Marchand dans le cadre de la 2ème Kreiz Breizh Akademi jouant sur une mandoline surfrettée pour les modes à tempéraments inégaux du répertoire d’izhpenn 12. Il continue aujourd’hui à remplir ces bagages dans des formations Blues, Tsigane, Rock et fusions acoustiques en tout genre.

 

Gabriel Ion

 

Gabriel Ion est un violoniste au répertoire très large: musique classique, indienne, celte, tzigane, bretonne. Il commence le violon dès six ans. S'il poursuit des études classiques, sa passion pour l'instrument l'entraîne à aborder des styles très différents, de la musique de l'Est à la musique traditionnelle indienne en passant par la musique tsigane qu'il puise dans son pays d'origine: la Roumanie.

De 1995 à 2001 il étudie le violon en Inde avec Pandit Prabhakar Dhakdhe, Pravin Sheolikar et Kala Ramnat grâce à une bourse accordée par le Ministère des Affaires Étrangères. Cela lui permet de se perfectionner en chant et à l'harmonium et de s'ouvrir encore une fois à des registres très différents: ragas, gazals, qawallis (chants soufis), bhajans (chants dévotionnelles) ou des dhuns (compositions instrumentales).

 

Après plus de quinze ans de pratique comme instrumentiste dans différents orchestres classiques, il commence à se produire dans des groupes de musiques traditionnelles ou de "fusions" où il rencontre d'autres musiciens d'influence tzigane, indienne, jazz, bretonne ou bien celtique.

Il joue également au sein de plusieurs groupes: Takitadha, Nassij, Tehai et bien d'autres. On peut aussi l'entendre dans des fest noz et des bals, avec des groupes dont la musique prend soudainement des couleurs indiennes (ragas, improvisations). Avec ces groupes ou individuellement il propose des stages, des concerts ou des master classes pour un public très varié.